
Voyager en Thaïlande implique de connaître les règles concernant l’importation de médicaments. Certaines substances, même courantes dans votre pays, peuvent être considérées comme médicaments non autorisés en Thaïlande ou médicaments interdits en Thaïlande. Il est donc essentiel de savoir quelles molécules vous pouvez légalement emporter, comment apporter des médicaments en Thaïlande sans problème, et quelles démarches suivre pour obtenir un permis si nécessaire. Ce guide pratique vous explique clairement les catégories de médicaments concernées, les autorisations requises, ainsi que les risques encourus en cas de non-respect, pour préparer votre voyage en toute sérénité.
En Thaïlande, certains traitements considérés comme courants dans d’autres pays sont classés comme médicaments interdits en Thaïlande ou strictement réglementés en raison de leurs propriétés narcotiques ou psychotropes. Il peut s’agir :
d'antalgiques opioïdes : codéine, oxycodone, fentanyl – utilisés pour traiter les douleurs modérées à sévères.
d'anxiolytiques : diazépam, alprazolam – servent à réduire l’anxiété, le stress et parfois les troubles du sommeil.
de somnifères puissants : zolpidem, zopiclone – aident à s’endormir ou à prolonger le sommeil, mais peuvent créer dépendance.
Le principe est simple : même si votre traitement est légal dans votre pays, il peut être interdit ou soumis à un contrôle strict à l’entrée en Thaïlande. Il est donc essentiel de vérifier la classification de vos médicaments avant le départ.

La Thaïlande autorise les touristes à apporter des médicaments non contrôlés pour un usage strictement personnel, soit jusqu’à 30 jours de traitement. Pour être en règle :
Conservez les boîtes d’origine avec les étiquettes claires.
Transportez une ordonnance et une lettre de votre médecin indiquant la maladie traitée, la posologie, l’identité du patient et les coordonnées du professionnel.
Gardez les documents dans votre bagage cabine.
Dans la plupart des cas, aucune déclaration en douane n’est nécessaire pour ces médicaments classiques. Les directives officielles proviennent de la Thai FDA et des ambassades.

La Thaïlande applique des règles très strictes concernant l’importation de médicaments. Voici la liste des médicaments interdits en Thaïlande, comprenant les substances jugées sans utilité médicale et strictement prohibées par la loi thaïlandaise sur les stupéfiants (Narcotics Code et Act Promulgating the Narcotics Code, B.E. 2564, 2021). Les voyageurs qui tentent de les importer s’exposent à de sévères sanctions, allant de l’amende à la confiscation des médicaments, voire à l’emprisonnement. Il est donc indispensable de consulter cette liste avant le départ pour éviter tout problème à la douane.
Catégorie 1 : strictement interdite. Aucun touriste ne peut les importer. Exemples : amphetamine, dexamphetamine, methamphetamine.
Catégorie 2 : autorisée uniquement avec un permis préalable pour une quantité maximale de 30 jours de traitement. Exemples : codéine, morphine, oxycodone.
Catégorie 4 : précurseurs chimiques utilisés pour la fabrication illégale. Exemples : acetic anhydride, acetyl chloride, anthranilic acid, ergotamine.
Catégorie 5 : plantes et substances naturelles prohibées. Exemples : pavot à opium (Papaver somniferum), champignons hallucinogènes (Psilocybe cubensis).

Catégorie 1 : totalement interdite. Exemples : GHB, cathinone, THC, dronabinol.
Catégories 2, 3 et 4 : autorisées sans permis mais uniquement avec ordonnance et documents médicaux détaillés (bilan, lettre du médecin).
Médicaments fréquents : alprazolam, zolpidem, diazépam, phénobarbital.
Produits à base de cannabis : L’importation ou l’exportation de tout produit contenant du cannabis (CBD ou THC) est strictement interdite, même si la consommation locale est partiellement dépénalisée.
Les médicaments légaux dans votre pays peuvent être illégaux en Thaïlande. Vérifiez toujours vos traitements avant le départ et demandez des alternatives à votre médecin si nécessaire.
Pour les narcotiques de catégorie 2 ou les psychotropes des catégories 2 à 4, un permis préalable peut être obtenu via le portail officiel de la FDA thaïlandaise : https://permitfortraveler.fda.moph.go.th
Consultez toujours les sources officielles ou contactez la FDA par email (tnarcotics@fda.moph.go.th) pour éviter tout problème à la douane.
Ces informations sont basées sur les directives de la FDA thaïlandaise et de l’International Narcotics Control Board (INCB). Les règles concernant les médicaments non autorisés en Thaïlande peuvent évoluer, il est donc essentiel de vérifier les dernières mises à jour avant votre voyage.

Si votre médicament fait partie des narcotiques de catégorie 2, vous devez obtenir une autorisation de la FDA thaïlandaise avant votre départ. Le processus est gratuit et se fait entièrement en ligne. Il est conseillé de faire la demande au moins 15 jours avant votre voyage pour éviter les retards.
1. Vérifiez votre médicament : utilisez l’outil en ligne : https://permitfortraveler.fda.moph.go.th pour savoir si votre traitement nécessite un permis.
2. Préparez vos documentsCopie de votre passeport
Ordonnance ou certificat médical en anglais ou en thaï, précisant : nom du patient, maladie, nom du médicament, dosage, quantité et coordonnées du médecin
Informations sur votre voyage : dates, vol, adresse de séjour
Photo du médicament et de son emballage si demandé
Assurez-vous que tous les documents soient clairs et scannés en PDF ou image.
3. Déposez la demande en ligne : créez un compte sur le site de la FDA, remplissez le Formulaire IC-2, téléversez vos documents et soumettez la demande.
4. Attendez l’approbation : le traitement prend généralement 3 jours ouvrables, parfois jusqu’à 10 jours si des documents manquent.
5. Recevez et imprimez le permis : si la demande est acceptée, vous recevrez le permis par email au format PDF. Imprimez-le et conservez-le avec votre ordonnance.
6. À l’arrivée en Thaïlande : passez par le couloir rouge (Red Channel) à la douane et montrez :
le permis IC-2
votre ordonnance
vos médicaments dans leur emballage d’origine
La quantité de médicaments doit correspondre exactement à ce qui est indiqué sur le permis.

Les médicaments non autorisés en Thaïlande sont strictement contrôlés. Les conséquences en cas de non-respect incluent :
Confiscation immédiate des médicaments à la douane, même pour usage personnel.
Amendes importantes, pouvant aller de quelques milliers à plusieurs centaines de milliers de baht selon la catégorie et la quantité.
Peine d’emprisonnement, pouvant atteindre plusieurs années pour les narcotiques de catégorie 1 ou 2, et même la prison à vie en cas de trafic.
Autres mesures : expulsion, interdiction de séjour et procédures judiciaires longues.
La Thaïlande applique une politique de tolérance zéro. Même pour les touristes, une erreur peut avoir de graves conséquences. Mieux vaut toujours vérifier vos médicaments et obtenir un permis si nécessaire avant le départ.
Si vos médicaments font partie des médicaments interdits en Thaïlande, il existe heureusement plusieurs solutions simples et accessibles sur place. Les pharmacies thaïlandaises proposent une large gamme de traitements à bas prix, comme les antibiotiques, les antalgiques ou les antidiarrhéiques.
Pour des besoins plus spécifiques, vous pouvez consulter un médecin local afin d’obtenir une nouvelle ordonnance. La consultation reste abordable, avec des tarifs moyens entre 500 et 1000 THB, et la plupart des pharmaciens parlent anglais, ce qui facilite la communication.
Certains opioïdes, comme l’oxycodone ou l’hydrocodone, ne sont pas disponibles en Thaïlande. Il est donc conseillé de prévoir des alternatives médicales avec votre médecin avant le départ. Dans l’ensemble, le système de soins en Thaïlande est moderne, fiable et adapté aux voyageurs internationaux.

Transporter des médicaments non autorisés en Thaïlande nécessite une préparation minutieuse. Pour éviter tout problème à la douane, vérifiez la classification de vos traitements, conservez vos documents médicaux et, si besoin, obtenez un permis officiel en respectant les quantités autorisées. Même sans passer par une agence de voyage en Asie comme Autour Asia, ces précautions simples assurent un séjour serein et sécurisé. Enfin, comme les règles locales évoluent régulièrement, consultez toujours les sources officielles avant votre départ afin de voyager en toute tranquillité et en conformité avec la loi.
Lors d’un voyage en Thaïlande, il est essentiel de connaître ce qui est interdit afin d’éviter de graves problèmes juridiques. Parmi les principaux choses à ne pas faire en Thaïlande, il ne faut jamais posséder, utiliser, importer ou exporter des stupéfiants illégaux, car les sanctions peuvent inclure de lourdes amendes ou une peine d’emprisonnement. Les cigarettes électroniques et les appareils de vapotage sont également interdits et peuvent être confisqués. De plus, certains médicaments sur ordonnance sont considérés comme des médicaments restreints en Thaïlande, ce qui nécessite une note du médecin et l’emballage d’origine. Pour voyager en toute sécurité, respectez les lois locales, évitez toute activité liée à la drogue et restez informé tout au long de votre séjour.
Lors de la planification d’un itinéraire Thaïlande 2 semaines, les touristes doivent savoir que les lois relatives aux drogues en Thaïlande sont extrêmement strictes. La possession, l’usage, l’importation ou l’exportation de stupéfiants illégaux ou de médicaments interdits en Thaïlande peut entraîner de lourdes sanctions. Même de petites quantités d’héroïne, de méthamphétamine ou de dérivés amphétaminiques peuvent conduire à une peine d’emprisonnement, à de fortes amendes, voire, dans les cas les plus graves, à la peine de mort. Bien que le cannabis médical soit autorisé, l’usage récréatif reste contrôlé et la police effectue des tests aléatoires dans les zones festives. Les voyageurs apportant des médicaments sur ordonnance doivent disposer d’une note du médecin.
Les drogues de catégorie 1 en Thaïlande correspondent aux substances narcotiques dangereuses sans usage médical reconnu, faisant partie des médicaments non autorisés en Thaïlande. Elles incluent notamment l’héroïne, la méthamphétamine et certains dérivés amphétaminiques. La possession, la production, l’importation ou l’exportation de ces substances est strictement interdite et peut entraîner des peines très lourdes, pouvant aller jusqu’à la prison à vie ou, dans les cas extrêmes, la peine de mort. Même une détention à des fins personnelles est considérée comme une infraction grave.
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